Le 10 juin 1944, le village d’Oradour-sur-Glane et les hameaux alentour sont le théâtre de leur complète destruction et du massacre de toute leur population, crime méthodiquement organisé par la division SS « Das Reich ». Dès l’après-Oradour, quelques rares survivants et des rescapés ont gravé sur le papier, avec beaucoup de pudeur et d’émotions, ce qu’ils ont vu, entendu, vécu… D’autres encore ont témoigné officiellement devant la justice. D’autres enfin ont publié des rapports pour tenter d’expliquer l’inexplicable… Ce sont ces témoignages, ces procès-verbaux, ces rapports que Michel Baury a consignés pendant deux décennies et qu’il porte à notre connaissance en les analysant dans le contexte d’alors. Au début des années 2000, Michel Baury commence à enquêter sur le passé du Limousin à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Après avoir dépouillé quantité d’archives y compris des archives privées, tout au long de deux décennies de recherches, il a collecté une quantité considérable de témoignages oraux, de l’ordre d’un millier, pour éclairer un peu plus les événements locaux intervenant notamment en 1944, comme la Libération de Limoges. Il en vient ainsi à traiter le dossier du massacre d’Oradour-sur-Glane, en dehors de toute idéologie partisane… pour conclure que ce massacre n’était pas seulement un crime de guerre, tel qu’il a été qualifié, mais qu’il s’agit d’un véritable CRIME CONTRE L’HUMANITÉ.