Georges Brandstatter
Témoignages de ceux qui dans la clandestinité résistèrent
On a tout appris sur la guerre, les batailles, les bombardements, l’ exode, les privations. Sur la résistance aussi, à Londres et dans les maquis. Sur les camps, les déportations, l’indicible horreur.
Alors le regard s’est porté ailleurs, non plus sur les horreurs, les salauds ou les héros, mais sur les gens ordinaires, ceux et celles qui ont vécu cette période en restant eux-mêmes ou en le devenant. C’est ainsi que sont
apparus sur la scène de l’histoire de nouveaux résistants, occasionnels parfois, modestes toujours, jusqu’alors demeurés dans l’ ombre.
Le temps est donc venu où l’on peut voir en pleine lumière ces Justes qui ont aidé des Juifs et ces Juifs qui se sont battus autant et même proportionnellement plus que les autres, contrairement à ce que disent les idées reçues, qu’elles soient inspirées par la haine ou par la compassion. De même que les Français n’étaient ni tous des collaborateurs, ni tous des résistants, les Juifs n’ont pas tous été des victimes passives. C’est sans doute la principale leçon à retirer de ce livre. Un livre qui d’ailleurs ne donne pas de leçon et c’est ce qui en fait tout l’intérêt.
Georges Brandstatter a patiemment recueilli, de 1998 à 2010, les témoignages oraux de personnes vivant en France, en Belgique et en Israël. Nées au début du siècle dernier, elles ont à ce jour plus ou moins quatre-vingts ans. Ce livre vient à son heure, à un moment où s’accélère le travail de mémoire, pour que personne ne soit oublié et pour que tous ceux qui ont quelque chose à dire puissent le faire.
Le livre de Georges Brandstatter comble un vide. Car si la parole des résistants en général a été recueillie, celle des Juifs résistants et volontaires pour la création de l’Etat d’Israël ne l’était pas encore.
Pour la première fois un aspect inconnu de la Shoah.
ISBN : 978-2-87466-251-5
Prix TTC : 20,90 €